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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 14:35

J'ai le plaisir d'annoncer la sortie aujourd'hui même de la traduction portugaise de mon livre "Les Racines du futur", aux Editions Medianiz (Porto Alegre). La trcapa_divulgacao.jpgaduction, remarquable, est de Maria de Lourdes Parreiras Horta, muséologue de grande expérience, ancienne directrice du Museu Imperial de Petropolis. Merci à elle et à Elizabeth Torresini, directrice des Editions Medianiz, et aussi à Claudia Feijo qui veut bien s'occuper de l'organisation des présentations publiques du livre.

 

Le livre sera distribué au Portugal par le Comité portugais de l'Icom. HdV

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 14:35

 

Je viens de recevoir, du Centre interdisciplinaire Histoire, Cultures et Sociétés de l'Université de Evora (Portugal), un ouvrage de Ana Carvalho intitulé "Os Museus e o Patrimônio Cultural Immaterial" - Estratégias para o desenvolvimento de boas pràticas, Edições Colibri, CIDEHUS, 2011, 196 p.

 

Cet ouvrage est très utile pour donner à la fois l'histoire et le contenu de tout le mouvement relativement récent (années 2000) de prise en compte du patrmoine immatériel dans la définition du patrimoine global des territoires et des populations. et dans les pratiques des musées. Ana Carvalho y présente à la fois la "doctrine" de l'Unesco et des organisations internationales, et sa mise en pratique au Portugal.

 

Cela m'amène, sur ce sujet si important à faire deux observations, qui ne sont pas des critiques du livre, mais que je veux exprimer à cette occasion:

 

- il n'est pas possible de séparer immatériel de matériel: ce sont généralement les musées qui, en "stérilisant" des objets de collection pour les protéger (conserver), ont souvent oublié tout ce qu'un objet matériel peut comporter d'immatériel, c'est à dire de "culturel". Les anthropologues l'ont compris depuis longtemps, mais les conservateurs de musées d'art, en particulier, mais aussi de beaucoup de musées d'archéoàlogie, d'histoire, d'arts dits "primitifs",  ont imposé leur jugement (immatériel mais non patrimonial) sur des objets qu'ils considèrent d'abord comme des oeuvres d'art, même s'ils sont en réalité autre chose et bien plus.

 

- c'est en particulier vrai pour tous les objets d'origine et de signification religieuse, quelle que soit la religion qui leur a donné naissance. Qu'il s'agisse d'ignorance, d'athéisme militant, de sectarisme d'historien d'art ou seulement  d'esthétisme, cette séparation de l'objet de son sens profond, tel qu'il a été voulu, non seulement par son auteur, mais aussi par la personne ou la société qui en a été commanditaire, est à l'origine de contresens qui trompent plus ou moins sciemment la personne qui regarde cet objet.

 

On aimerait que ces idées fassent l'objet de plus de débats de fond. HdV

 

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 11:18

Le 8 novembre 2011, j'avais, sous la rubrique "Publications", rendu compte trop rapidement du livre que je venais alors de recevoir:

 

  • sous la direction de Serge Chaumier et Aude Porcedda, Musées et développement durable, collections MuséesMonde, La Documentation française, Paris 2011

 

J'ai enfin pu lire tout à loisir ce livre et je me dois d'en parler de façon plus détaillée et sérieuse. En réalité, il aborde trois aspects très différents:

- ce que l'on pourrait appeler "la muséographie à l'heure du développement durable"; on y trouve la gestion des collections et des salles, l'architecture, l'économie des expositions et de leurs sous-produits (déchets, etc.).

- les productions des musées sur le développement durable et ses différents aspects (expositions thématiques, musées dédiés, prise en compte du DD dans le traitement des sujets d'exposition)

- l'intégration du musée dans la logique et les processus de développement durable; on est alors là dans une optique territoriale de gestion du patrimoine, plus que d'administration de l'institution.

 

Je précise que le terme français "durable", appliqué au développement, est trompeur. Un développement qui ne serait pas durable n'existerait pas. C'est donc une tautologie. Tous les pays du monde, sauf les pays francophones (pour une raison de chauvinisme linguistique injustifié), parlent de développement "soutenable".

 

Des trois aspects ci-dessus, le premier est surtout consacré à l'alignement des pratiques du musée sur les règles de bon sens qui commencent à s'appliquer à toutes les institutions et administrations, ainsi qu'aux particuliers. Le second met le mode d'expression spécifique du musée, le langage de l'expostion, au service des politiques et des actions éducatives en faveur du développement durable, notamment, mais pas exclusivement, à partir des collections.

 

C'est le troisième aspect qui m'intéresse le plus. Il comprend plusieurs articles importants, autour du texte central de Serge Chaumier "Réinventer un modèle: des leçons du passé faisons table pleine". Les opinions exprimées par des auteurs québécois et français à partir d'expériences concrètes et l'analyse systématique et historique de Serge Chaumier vont dans le même sens: il faut repenser le rôle, le contenu et l'action du musée pour l'insérer activement et efficacement dans le mouvement général et transversal pour le développement soutenable. Certains l'ont déjà fait (notamment le Musée des maisons comtoises de Nancray - http://www.maisons-comtoises.org/), d'autres sont en réflexion et en recherche.

Il me semble évident, à la lecture de toutes ces opinions et expériences, comme ce fut le cas pour l'ouvrage collectif sur le même sujet publié en langue anglaise en 2006 (Museums and social issues, Michigan State University, vol. 1, n°2, 2006), que les musées traditionnels restent centrés sur leurs collections, chargés de leur conservation et de leur exposition dans un esprit d'éducation "bancaire" (au sens de Paulo Freire), dans la ligne française de la "démocratisation culturelle". Même les plus innovants et progressistes des observateurs de la muséologie peinent à remettre en cause la collection comme source de toute action muséale.

 

D'autre part, les analyses de Serge Chaumier et d'Aude Porcedda, très justes pour les contextes français et québécois, ne tiennent pas assez compte de ce qui se fait ailleurs, dans le reste du monde, où l'expérimentation et l'innovation explosent littéralement. En cette année du quarantième anniversaire de la Table Ronde de Santiago, il faudrait pourtant poursuivre activement l'étude de la fonction sociale du musée, donc de sa participation à l'enjeu du développement durable, vu dans sa dimension patrimoniale.

 

 

 

 

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:56

 Call for Papers – New journal MIDAS – Museum Interdisciplinary Studies

 

MIDAS – Museum Interdisciplinary Studies invites everyone who works in museums or whose work is about the museum world to contribute to MIDAS’s first issue. MIDAS is a new interdisciplinary and reflexive journal dedicated to the study of museums, with peer-review, published twice a year and is fully open access. MIDAS has an international scope, and is particularly committed to enhance and promote dialogue between professionals and researchers from Portuguese and Spanish speaking countries.

MIDAS will publish articles that foster the problematization of themes, transposing different disciplines, territories, perspectives and visions, and result in investigations of cross-fertilization with hybrid boundary borders. It presents itself as an unconfined questioning space in which knowledge is understood as being impermanent and open to the other.

MIDAS is edited by Alice Semedo (Departamento de Ciências e Técnicas do Património da Faculdade de Letras da Universidade do Porto), Paulo Simões Rodrigues (CHAIA – Centro de História da Arte e Investigação Artística, Universidade de Évora), Pedro Casaleiro (Departamento de História Arqueologia e Artes da Faculdade de Letras, Museu da Ciência da Universidade de Coimbra e CIBIO), Raquel Henriques da Silva (IHA - Instituto de História da Arte, Faculdade de Ciências Sociais e Humanas da Universidade Nova de Lisboa) and Ana Carvalho (CIDEHUS – Centro Interdisciplinar de de História, Culturas da Universidade de Évora) as Assistant Editor.

Submission:

·         Articles should not exceed 6 000 words (without bibliography) or about 40 000 characters (with spaces).

·         Reviews (books or exhibitions) should not exceed 1500 words or around 10 000 characters (including spaces)

·         Articles in Portuguese, English, Spanish and French

·         System author-date of the Chicago Manual of Style

 

More about the publication guidelines:

http://revistamidas.hypotheses.org/normas-de-publicacao

 

Submission deadline: 31st of March 2012

The e-mail for submission is: revistamidas@gmail.com (Ana Carvalho)

For more information about the journal see: http://revistamidas.hypotheses.org/

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 08:44

Salut à tous et toutes, je vous informe que le livre «Legitimaciones sociales de las políticas  patrimoniales y museísticas », publié en 2011, vous pouvez le consulter et le télécharger  - au format « pdf »-.

http://www.argitalpenak.ehu.es/p291-content/es/contenidos/libro/se_indice_humanpdf/es_humanpdf/adjuntos/Legitimaciones%20Sociales.pdf

 

Legitimaciones sociales de las políticas patrimoniales y museísticas

Iñaki Arrieta Urtizberea. Proyectos patrimoniales y museísticos en las sociedades democráticas y capitalistas: entre la legitimación formal y la vinculación social.

 

Laurier Turgeon. Musées et patrimoine immatériel au Québec : enjeux politiques et sociaux.

 

Victoria Quintero Morón. “El patrimonio pertenece a todos”. De la universalidad a la identidad, ¿cuál es el lugar de la participación social?

 

Óscar Navajas Corral y Julián González Fraile. El Patrimonio de la Guerra Civil como útil de concienciación social al amparo de la Ley de la Memoria Histórica.

 

Agustín Coca Pérez. Los inexistentes alcornocaleños y las experiencias museísticas  etnográficas en el Parque Natural Los Alcornocales.

 

Teresa Morales Lersch y Cuauhtémoc Camarena Ocampo. La legitimación social y política de los museos: dos casos del estado de Oaxaca, México.

 

Marta Anico. Reinterpretaciones de la misión social de los museos: políticas de la cultura en la red de museos de Loures.

 

Daniel Solé i Lladós. Política, planificación y participación social en los museos de Cataluña: un recorrido histórico y algunas reflexiones.

 

Fabien Van Geert. Diagnóstico de las acciones de los museos catalanes como parte de las políticas de integración.

 

Daniel Paül i Agustí. La comunicación de los museos y sus relaciones con las políticas culturales de las ciudades. Entre la repetición de estrategias y la innovación.

 

 

 

Iñaki Arrieta Urtizberea

Universidad del País Vasco/Euskal Herriko Unibertsitatea

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 15:01

Je viens de recevoir le dernier livre réalisé sous la direction du Prof. Iñaki Arrieta Urtizberea: Legitimaciones sociales de las politicas patrimoniales y museisticas, Universidad del Pais Vasco - Servicio Editorial, Bilbao, 2011, 201 p. Les contributeurs présentent leur expérience et leurs analyse, pour différentes régions d'Espagne et plusieurs autres pays: Portugal, Québec, Mexique. Voici, en espagnol, la présentation du livre sur la 4° de couverture:

 

Los bienes culturales simbolizan las identidades culturales y memorias de las sociedades, las comunidades o los pueblos. Su activación o puesta en valor es una cuestión cultural y, por tanto, social y pública. En las sociedades democráticas y capitalistas actuales son generalmente los poderes políticos quienes dirigen esos procesos culturales. Ellos cuentan con la legitimación para hacerlo. Sin embargo, a medida que la lógica del capitalismo» —centrada en el individuo y sus intereses particulares— transciende el ámbito del mercado y se afianza en terrenos esencialmente sociales y culturales, lo social, lo colectivo y lo público se resienten. Más si cabe, cuando la democracia se define principalmente por proporcionar mecanismos formales para que dicha lógica se desarrolle, legitimándola. Así, la sola legitimación política de las iniciativas patrimoniales y museísticas, al pertenecer estas al ámbito de lo cultural, lo social y lo público, puede ser insuficiente si se quieren llevar adelante proyectos sostenibles. 

 

Es por ello que junto a la legitimación política se hace necesario contar también con la social. Categorías como «capital social», «comunidad» o «relaciones de poder», así como las realidades que definen, hay que tener en cuenta en los proyectos patrimoniales y museísticos. Cuáles son las posiciones sociales de los agentes vinculados a los proyectos, que intereses tienen, que valorizaciones realizan, que acciones llevan a cabo o cuál es el grado de aceptación de las propuestas presentadas por el poder político, son algunas de las cuestiones en las que se detienen los autores de esta publicación, describiendo y analizando diferentes iniciativas desarrolladas en la península ibérica y el continente americano. 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 10:34

Je viens de recevoir ces deux ouvrages:

- sous la direction de Serge Chaumier et Aude Porcedda, Musées et développement durable, collections MuséesMonde, La Documentation française
Mon avis : un tour d'horizon complet des pratiques actuelles les plus innovantes de la gestion des musées de pays francophones en termes de développement soutenable. On peut regretter que ne soit pas traitée suffisamment la question du musée comme outil au service des stratégies et des programmes de développement soutenable, au delà du secteur culturel.
- sous la direction de Serge Chaumier, Expoland. Ce que le parc fait au musée: ambivalence des formes de l'exposition, Ed Complicités
Mon avis: un bon exposé de la problématique de la muséographie-spectacle, dans des politiques culturelles liées au tourisme dit "culturel". Il permet de réfléchir utilement à certaines dérives actuelles
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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 17:41

 

Collectif, Des paysages à voir et à lire en Bourgogne, Educagri et CCSTI de Bourgogne, 2009, 176 pages.

Un ouvrage passionnant, très facile à lire et pédagogique, qui analyse 22 unités paysagères de la région de Bourgogne, selon 4 catégories : les sites emblématiques (comme Alésia ou Vézelay), les milieux naturels, les paysages signes et jalons de l'histoire (comme les canaux ou le chemin de fer), les paysages d'aujourd'hui, urbains, viticoles ou industriels.

Des illustrations, des schémas et des cartes permettent non seulement de comprendre ces paysages, mais aussi leurs transformations au fil du temps et les projets de leur aménagement raisonné à long terme.

 

Bruno, Maria Cristina O. (Ed.), Waldisa Russio Camargo Guarnieri, Textos e contextos de uma trajetoria profissional, Editions du Comité Icom Brasil, Vol. 1 (textos), Vol. 2 (varias contribuições), 2009

Waldisa a été l'une des principales inspiratrices du renouveau de la muséologie brésilienne dans les années 1970 et 1980. Morte encore jeune, elle n'avait pas publié de synthèses de son expérience et de ses idées. Cette publication reconstitue ses différents apports théoriques et pratiques.

 

Bruno, Maria Cristina O. (Ed.), O Icom-Brasil e o Pensamento Museologico Brasileiro, documentos seleccionados, Editions du Comité Icom Brasil, 2 vol., 2010

Trois ans avant la tenue de la Conférence Générale d el'Icom à Rio de Janeiro, il était important de souligner l'importance de la contribution du Brésil à la muséologie contemporaine, depuis la réunion de l'Unesco à Rio en 1958, jusqu'aux réflexions qui ont suivi la table-ronde de l'Unesco et de l'Icom à Santiago du Chili e 1972, qui sont encore vivantes aujourd'hui.

 

Verchère, Françoise , Dictiomaire, éd. Siloé, 2010 – Etat d'Elue, fils de Luc Decaster (98 minutes), 2008 (DVD)

F. Verchère a été maire de Bouguenais (44) et est actuellement conseillère générale de Loire Atlantique. Elle raconte avec humour son expérience d'élue locale militante. Ces deux documents forment un tout et donnent envie de croire en la politique.

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