J'apprends par la presse la mort de Bernard Gilman. Je ne l’avais pas revu depuis longtemps, mais je pensais souvent à lui et à ce que nous avions vécu ensemble. Je l'avais connu lorsqu'il était adjoint de Hubert Dubedout à la mairie de Grenoble, puis comme directeur de la Maison de la Culture de Grenoble. Nous avions organisé ensemble un voyage d'études d'élus socialistes français auprès d'élus socialistes portugais en 1984. Il avait aussi accompagné certains moment difficiles de l'écomusée du Creusot-Montceau. Il était surtout un des derniers représentants majeurs de la génération des militants de l'éducation populaire, discret, toujours ferme dans ses idées, un passeur d'expériences et de contacts. Merci Bernard, pour ce que tu as fait pour nous tous.