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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 11:10

La littérature muséale brésilienne est en plein développement: périodiques qui naissent et s'affirment même dans des universités éloignées des grandes métropoles culturelles, thèses de doctorat publiées, ouvrages de théorie et compte-rendus de pratiques de terrain, éditeurs qui prennent le risque de publier des travaux en direction d'un public dispersé et encore peu connu, tout cela suit et accompagne la multiplication des cours universitaires de muséologie de tous niveaux et des colloques professionnels et scientifiques.

Aujourd’hui, je tiens à signaler une publication originale, car il s'agit de traductions en portugais de textes en langue française. Comme André Desvallées a publié il y a plus de trente ans le célèbre "Vagues" où se trouvent des traductions de textes importants de la nouvelle muséologie écrits dans plusieurs langues, comme Maurizio Maggi, dans les années 1990-2000 a essayé de faire traduire en italien des textes anglais ou français, et de traduire en anglais des textes italiens, Manuelina Duarte et Carolina Ruoso ont voulu contribuer ainsi à l'échange d'expériences et de concepts.

Il s'agit de : Museus e Patrimônio, experiências e devires, que Manuelina et Carolina ont coordonné. Editora Massangana, Fundação Joaquim Nabuco, Recife, 2016, 158p.

Il faut saluer cette initiative, pour l'effort consenti par les traducteurs/trices et les coordinatrices, qui ont vaincu, avec leurs propres moyens, la Tour de Babel muséologique.  Pour avoir moi-même bénéficié de traduction de certains de mes textes en portugais ou en italien, je puis témoigner de l'efficacité de la traduction pour la circulation des idées et du retour pour l'auteur traduit en termes d'échanges et de partages avec ses lecteurs dans d'autres zones linguistiques.

Certes, il y a encore beaucoup à faire pour la diffusion de ces ouvrages dont le marché étroit n'intéresse guère les grands éditeurs. C'est vrai dans tous les pays d'ailleurs. Et l'édition numérique, moins chère et plus accessible, n'est pas encore réellement entrée dans les mœurs muséologiques.

Donc merci à Manuelina et à Carolina de leur initiative réussie. Et qu'elle donne des idées à d'autres....

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